Recruter et gérer les ressources humaines au Mexique

La culture du travail au Mexique est plus axée sur les relations interpersonnelles qu'en Allemagne. Il faut donc prévoir du temps pour les discussions informelles ; en général, la confiance et les bonnes relations sont davantage valorisées que les compétences.

En principe, les travailleurs qualifiés sont disponibles, mais il est important d'élaborer une stratégie de recrutement pour attirer les talents. Cette stratégie peut inclure différents canaux, qui peuvent également varier d'une région à l'autre. L'un des canaux les plus courants est celui des médias sociaux, où de nombreux Mexicains s'informent sur les offres d'emploi. D'autres options incluent les sites d'emploi en ligne ou même les médias traditionnels.

Quelle est la législation du travail au Mexique ?

La base juridique est régie par la loi fédérale sur le travail (Ley Federal de Trabajo) et la loi sociale (Ley del Seguro Social) et comprend des réglementations sur la sous-traitance des employés, les périodes d'essai, l'égalité et la lutte contre la discrimination. La réglementation du travail est stricte et favorise les travailleurs et les syndicats.

Au Mexique, un contrat de travail rédigé en espagnol est obligatoire. Il précise les avantages, la rémunération et les conditions de résiliation. Les contrats de travail sont généralement conclus pour une durée indéterminée, mais il existe également des contrats liés à un projet ou des contrats saisonniers. Une période d'essai n'est autorisée que pour les contrats permanents ou les contrats d'au moins 180 jours, la durée dépendant du poste.

La rémunération peut être convenue en fonction du temps passé, des unités de travail ou d'autres bases et est versée le 15 du mois et à la fin du mois, dans le cas d'un travail physique, également sur une base hebdomadaire.

Depuis le 1er janvier 2022, le salaire minimum journalier au Mexique est de 172,87 pesos mexicains, soit l'équivalent d'environ huit euros. La semaine de travail se compose de six jours et d'équipes de huit heures dans la journée; les travailleurs ont droit à un jour de congé par semaine.

En outre, tout travailleur est soumis à des obligations en matière de sécurité sociale et doit être inscrit auprès de l'Institut mexicain de sécurité sociale (Instituto Mexicano del Seguro Social - IMSS, cotisation d'environ 1,5 à 3 % du salaire brut) et de l'Institut du logement social (Instituto Nacional del Fondo de la Vivienda - INFONAVIT, cotisation de 5 % du salaire brut).

Au cours de la première année, il n'y a pas de droit légal au congé ; au cours de la deuxième année complète, le droit au congé est de six jours. Ensuite, le droit aux congés se définit en fonction de l'ancienneté. Il n'y a pas de délai de préavis légal, mais une période de deux semaines est habituellement requise. Le préavis peut être donné pour des raisons de conduite, des raisons personnelles ou des raisons opérationnelles ; dans certains cas, les obstacles sont élevés en raison de la sympathie des employés et du transfert de la charge de la preuve à l'employeur.

Un autre instrument permettant de garantir la sécurité juridique au sein de l'entreprise est le règlement d'entreprise, qui est souvent mis en place par une cinquantaine d'employés. Des thèmes tels que les heures de travail, les primes ou un code de conduite y sont définis. Ces directives sont contrôlées et archivées par l'autorité compétente en matière de droit du travail.

Quels sont les éléments à prendre en compte pour les employés étrangers au Mexique ?

Si une entreprise souhaite employer des travailleurs étrangers, elle doit obtenir l'autorisation de l'autorité chargée des migrations. En outre, le pourcentage d'employés étrangers ne doit pas dépasser 10 % et doit être justifié.

La loi sur les migrations prévoit les types de statuts d'immigration suivants pour les ressortissants étrangers au Mexique: Personnes ayant une intention de séjour non permanent, Personnes ayant une intention de séjour permanent et Immigrants.

Paie au Mexique

Il est nécessaire de comprendre les réglementations locales en matière de fiscalité, de déclaration, d'emploi et de rémunération pour pouvoir établir des fiches de paie exactes et conformes au Mexique. Le retard dans le paiement de l'impôt peut entraîner une pénalité pouvant aller jusqu'à 50 % du montant dû. Pour plus d'informations sur le droit du travail et les contrats, cliquez ici.

Au Mexique, l'employeur et l'employé contribuent tous deux à la sécurité sociale. Les prestations couvertes comprennent les pensions, les allocations de décès, les congés de maternité payés, les indemnités pour invalidité, les accidents et maladies liés au travail et les maladies non liées au travail. Les cotisations ne sont pas soumises à l'impôt sur le revenu.

L'employeur contribue à la sécurité sociale, au fonds de logement et au fonds de pension. Ces cotisations sont déduites des salaires des travailleurs et s'élèvent à environ 25 % du salaire. Les travailleurs paient des cotisations de sécurité sociale et de retraite d'environ 5 % (avec un plafond).

En outre, il est courant, mais pas obligatoire, d'avoir un régime de pension complémentaire. Dans ce cas, les employeurs et les employés versent une cotisation plus élevée que celle exigée par la loi afin d'augmenter le fonds de pension.

Il y a au moins sept jours fériés payés par an, plus six autres jours non officiels ou locaux qui sont largement observés. Ces jours sont les suivants